ECOLES D'INGÉNIEURS

TÉMOIGNAGES

Ecoles d'ingénieurs

ENSG

Ecole de géomatique

Rose : Personnellement je ne retire que du positif de cette orientation. J’ai validé tous mes modules du premier coup jusqu’ici et je viens de commencer ma 3ème année en spécialité Technologie des Systèmes d’Information, la plus orientée informatique. Ce n’est pas du tout ce que j’envisageais en arrivant en 1ère année, surtout en venant de B/L mais j’ai pris goût à la programmation au cours des deux années de tronc commun donc j’ai voulu essayer de continuer dans ce sens-là, en gardant un lien avec la composante spatiale et géographique.

L’été dernier j’ai aussi fait un stage de trois mois à Chypre, en photogrammétrie (construction de modèles 3D et d’orthophotos à partir d’images).

Ceci dit, le premier trimestre a été un peu compliqué car il y a beaucoup de rappels de maths, et un cours de physique, c’est le moment où la différence entre B/L et prépa scientifique se fait le plus sentir, mais ça s’est amélioré ensuite, car les sciences physiques sont vraiment minoritaires (un cours d’électromanétisme en 1ère année, un peu de traitement du signal en 2ème).

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Il y a surtout pas mal d’informatique – appliquée à la géographie – (et je pense que c’est ce qui déçoit un peu les B/L qui s’attendent à un côté plus géographie – sciences humaines), mais tout est repris depuis les bases, l’enseignement en info en prépa scientifique étant vraiment très basique, donc le fait de venir de B/L n’est pas préjudiciable. Mais c’est sur qu’il faut aimer ça.

ENSC BORDEAUX

Ecole nationale supérieure de cognitique

Maurine : L’ingénieur cogniticien cherche à comprendre l’homme dans toute sa complexité pour adapter les nouvelles technologies à nos spécificités et limites (mémorielles, cognitives par exemple). On nous appelle également ingénieurs ergonomes.

Nous étudions à l’ENSC :

• Des matières techniques, scientifiques telles que les statistiques, la programmation, Le traitement du signal, la conception web et mobile, l’intelligence artificielle.

• Des matières en lien avec les sciences cognitives telles que : Le facteur humain (comment créer une solution ergonomique pour des utilisateurs parfois diverses ou spécifiques : personnes âgées/jeunes, avec un handicap etc), la cognition (étude des types de mémoire par exemple), l’interaction homme-machine (les moyens et outils pour qu’un humain puisse contrôler et communiquer avec une machine)

• Des matières liées à la gestion et la modélisation des connaissances.

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La force de cette école est que les enseignements comprennent beaucoup de projets académiques concrets à réaliser par groupes le plus souvent. Certains projets s’étalent sur plusieurs semestres leurs thématiques sont diverses et laissées au choix des étudiants, permettant ainsi de trouver un domaine de spécialisation (comme les stages). Par exemple, le projet transdisciplinaire consiste en des projets proposés par des groupes de 2A aux 1A cela va de la conception d’une lampe connectée à la création d’une prothèse par exemple.

Suite à cette école, vous trouverez des débouchés dans de nombreux domaines :

– beaucoup de recherches en intelligence artificielle sont menées dans l’aérospatiale, le militaire, le médical.

–UX designer (créer des sites ou applis ergonomiques, ce qui est loin d’être évident)

– dans le domaine de l’accessibilité, du handicap et de la santé (recherche pour créer des prothèses, des objets contrôlés par le cerveau etc)

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On ne peut pas dire que nous fassions des sciences cognitives dans cette école (même si des matières s’en approchent) et cela a déjà pu décevoir certains BL. Pour autant, toutes les matières que l’on apprend ici sont nouvelles pour nous (ce qui est très stimulant) et elles se complètent très bien avec notre vision sociologique développée en BL. L’informatique ne doit pas en rebuter certains, au contraire l’on se met à aimer ça d’autant plus que les projets informatiques sont sympas (créer un site d’ escape game en ligne, simuler un combat de pokemons par exemple). Elle conviendra très bien à ceux qui cherchent de la pratique plus que de la théorie.

ENSIM

Le Mans

Alice  :

Arrivée à l’Ensim j’ai été plutôt surprise par le rythme des cours qui est bien moins soutenu que celui de la prépa. Cela m’a permis facilement de rattraper mon retard dans des matières que je n’avais jamais eu (comme en informatique).

Les cours ne m’ont pas paru trè̀s difficiles. J’ai dû demander parfois de l’aide à mes camarades de classe mais je n’ai jamais été réellement bloquée.

En tant que B/L on peut aussi faire une L3 puis un Master en parallèle ce qui nous offre la possibilité de poursuivre une matière qui nous plaisait en prépa. Toutefois si c’était à refaire je ne sais pas si je le ferais. Certes, j’ai pu valider ma licence d’histoire sans difficulté mais je n’ai pas l’impression qu’elle m’apporte et m’apportera quelque chose (c’est toutefois un avis personnel et les autres B/L qui ont fait une licence en parallèle sont davantage satisfaits je pense).

La vie à l’Ensim c’est les cours mais aussi les associations. D’un point de vue humain mais aussi intellectuel elles m’ont énormé́ment apporté.  Le seul bémol est que les associations ont pris beaucoup de temps sur mon sommeil, sur mes week- ends, et souvent même sur mes cous, mais c’est quelque chose qui m’a vraiment plu et qui ne m’a pas empêché d’avoir de bons résultats scolaires alors je suis contente de m’être impliquée autant. Pour résumer je dirais donc que la continuité avec la B/L se fait sans soucis. Les enseignants sont à l’écoute, j’ai pu constater dans toutes les promos une super cohésion de groupe.