Afin d’éviter la multiplication des épreuves de concours, certaines écoles ont mis en place des « banques d’épreuves communes ». Celles-ci sont au nombre de deux : la BLSES et la BCE.
La banque d'épreuves BLSES
La banque d’épreuves « BLSES »
Les diverses écoles qui participent à la Banque Lettres et Sciences Economiques et Sociales mettent en commun leurs épreuves d’écrit pour l’admissibilité, puis ajoutent leurs propres épreuves orales pour l’admission.
-
Les Écoles Normales Supérieures, Paris-Ulm, Paris-Saclay (ex-Cachan) et Lyon
-
L’Université de Paris Dauphine recrute sur les notes au concours et le dossier pour trois parcours : action publique (droit et science politique), sociologie et science politique, économie et sciences sociales. La filière économie appliquée et celle de gestion sont accessibles sur dossier et débouchent sur des Masters en économie, gestion ou finance. Les cubes peuvent entrer directement en Master Action publique et régulations sociales ou en Master Institutions, organisations, économie et société s’ils obtiennent plus de 13/20 de moyenne à l’écrit.
-
Le CELSA est une école de communication et de journalisme. Elle prépare les métiers de la communication, du marketing, de la publicité, des ressources humaines et des médias. Les cubes (ceux qui font une deuxième khâgne) peuvent entrer en Master de journalisme.
-
Les écoles d’ingénieur en statistique (ENSAE et ENSAI), en informatique (du groupe Geidic : EPITA, ENSIM, UTT, INP Bordeaux) mais aussi en géomatique ( l‘Ecole Nationale des Sciences Géographiques )
-
Les écoles de commerce et management du groupe Ecricome (Neoma, Kedge, EM Strasbourg, Rennes School of Business)
-
L’ESIT qui forme des traducteurs de langues étrangères.
La banque d'épreuves BCE
La Banque Commune d’Epreuves regroupe pour l’écrit une vingtaine d’écoles de commerce et management, dont les “parisiennes” (HEC, ESSEC, ESCP-Europe).
La BCE organise un concours spécifique pour les khâgneux B/L sur les mêmes programmes que les ENS.
Pour le concours de la BCE, il est nécessaire de conserver deux langues (vivantes ou anciennes) dont une est obligatoirement l’anglais.